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Antoine de Saint-Exupéry – Le Petit Prince

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Saint-Exupéry

 

 

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Antoine de Saint-Exupéry, né le 29 juin 1900 à Lyon et disparu en vol le 31 juillet 1944 au large des côtes marseillaises, est un écrivain, poète, aviateur et reporter français.

Le Petit Prince est une œuvre de langue française, la plus connue d’Antoine de Saint-Exupéry. Publié en 1943 à New York simultanément à sa traduction anglaise, c’est une œuvre poétique et philosophique sous l’apparence d’un conte pour enfants.

Le Petit Prince est le deuxième ouvrage le plus traduit au monde après la Bible.

Résumé

Antoine de Saint-Exupéry se met en scène lui-même dans son œuvre, et pour cela, le narrateur est un aviateur qui, à la suite d’une panne de moteur, a dû se poser en catastrophe dans le désert du Sahara et tente seul de réparer son avion.

Le lendemain de son atterrissage forcé, il est réveillé par une petite voix qui lui demande : « S’il vous plaît… dessine-moi un mouton ! »

Il est très surpris par cette apparition miraculeuse et incongrue et obéit, mais aucun de ses moutons ne convient au petit prince. Excédé, le narrateur dessine la caisse du mouton : « Ça, c’est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans ». Le petit prince s’en montre cette fois-ci satisfait et remarque que le mouton « s’est endormi ».

Puis, le petit prince demande à l’aviateur si un mouton mange des fleurs, lequel répond « oui, même les fleurs qui ont des épines ». Devant le chagrin du garçonnet qui s’inquiète pour sa fleur, l’aviateur finit par promettre de dessiner une muselière pour empêcher le mouton de manger la fleur.

Le petit prince raconte son histoire au narrateur. Il vit sur une autre planète, appelée par les grandes personnes « l’astéroïde B 612 », « à peine plus grande qu’une maison ». Sa planète avait été découverte, en 1909, par un astronome turc que personne n’avait pris au sérieux à cause de ses vêtements traditionnels. Refaisant sa conférence, en 1920, en costume et cravate après une réforme dans son pays, il avait cette fois-ci été longuement applaudi.

Les activités du petit prince consistent essentiellement à ramoner les volcans et à arracher les baobabs pour qu’ils n’envahissent pas sa planète. Une aquarelle pleine page montre une planète rendue inutilisable par trois baobabs qu’on a trop attendu pour arracher. L’auteur indique que si ce dessin est effrayant, c’est qu’il était « animé par le sentiment de l’urgence » en le dessinant.

Après ces activités, le petit prince va contempler un coucher de soleil ; son astéroïde est si petit qu’il lui suffit de déplacer sa chaise de quelques mètres pour cela : une fois, il a vu le Soleil se coucher quarante-quatre fois à la suite. Il n’hésite d’ailleurs pas à préciser au narrateur que « quand on est tellement triste, on aime les couchers de soleil ».

Ayant assisté à la naissance d’une rose superbe — orgueilleuse, coquette et exigeante —, le petit prince découvre que l’amour… peut avoir des épines. Il décide alors de quitter sa planète et d’aller explorer les étoiles, en quête d’amis. Il dira au narrateur qu’il n’aurait jamais dû quitter sa planète, car « il ne faut jamais écouter les fleurs ». Il a ainsi rencontré, murés dans leur solitude, une galerie de personnages : le monarque d’un empire factice (qui ne voit en lui qu’un sujet), le vaniteux (qui le voit comme un admirateur), le buveur qui boit pour oublier qu’il boit, le businessman propriétaire d’étoiles, l’allumeur de réverbères qui obéit à une consigne sans se poser de questions (le seul dont le Petit Prince a su se faire un ami, étant tout de même obligé de le quitter étant donné la petite taille de sa planète sur laquelle il n’y a pas de place pour deux), et le géographe écrivant d’énormes livres, lesquels, au chagrin du petit prince, ne recensent pas les choses importantes de la vie, mais uniquement les pérennes…

Toujours en quête d’amis, le petit prince arrive sur Terre, et c’est encore la solitude et l’absurdité de l’existence qu’il va découvrir : sa rencontre avec le serpent qui ne parle que par énigmes (il « les résout toutes »), celle d’une fleur « à trois pétales », l’écho des montagnes.

Enfin, il arrive dans un jardin de roses. Il se rend alors compte que sa fleur n’était pas unique au monde et devient bien malheureux. C’est alors qu’il rencontre le renard ; ce dernier lui explique ce que signifie le terme « apprivoiser » et que c’est un terme bien trop oublié par les hommes. C’est grâce à l’enseignement du renard que le petit prince découvre la profondeur de l’amitié :

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »

« Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »

« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »

« Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin. »

Plus tard, le petit prince rencontre successivement un aiguilleur et un marchand avant de rencontrer l’aviateur — avec lequel il restera huit jours. Guidé par la fragilité et la candeur du petit prince, celui-ci finit par découvrir un puits dans le désert : « Ce qui embellit le désert, dit le Petit Prince, c’est qu’il cache un puits quelque part. » Peu après, le petit prince explique au narrateur qu’il est arrivé sur Terre depuis près d’un an : il doit rentrer sur sa planète pour s’occuper de sa fleur dont il se sent désormais « responsable ». Il ne peut en revanche emporter son corps trop lourd et alors le serpent qui parle toujours par énigmes accepte de le « libérer » en le mordant. En compagnie de l’aviateur, le petit prince revient sur le lieu exact où il était arrivé : « Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit à cause du sable. »

Le lendemain, l’aviateur ne retrouve pas le corps du petit prince et en conclut qu’il est bien rentré sur sa planète. Ayant fini ses réparations, il rentre chez lui. C’est alors qu’il se rend compte qu’il n’a pas dessiné de courroie pour attacher la muselière qu’il a promise au petit prince. Le mouton a-t-il mangé la fleur ?

Le langage du livre est simple et dépouillé, parce qu’il est destiné à être compris par des enfants, mais il est en réalité pour le narrateur le véhicule privilégié d’une conception symbolique de la vie. Chaque chapitre relate une rencontre du petit prince qui laisse celui-ci perplexe, par rapport aux comportements absurdes des « grandes personnes ». Ces différentes rencontres peuvent être lues comme une allégorie.

Les aquarelles font partie du texte et participent à cette pureté du langage : dépouillement et profondeur sont les qualités maîtresses de l’œuvre.

On peut y lire une invitation de l’auteur à retrouver l’enfant en soi, car « toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) ». L’ouvrage est dédié à Léon Werth, mais « quand il était petit garçon ».

 

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