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Rétrospective Mars 2014

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Mars-2014

Mars-2014

Les journées qui concernent un problème d’intérêt international attirent l’attention à de différents sujets : la journée internationale de la Francophonie (20 mars), la journée mondiale de la Poésie (21 mars), la journée internationale de la Terre (20-21 mars), la journée mondiale de l’eau (22 mars).
Nous remercions tous ceux qui nous ont envoyé leurs pensées et nous vous présentons une sélection de poèmes et photos reçues à la rédaction online-litterature.com pendant ce mois : une rencontre poétique internationale réalisée par l’Association pour la Création Littéraire chez les Jeunes, de Montréal, la Caravane du festival ivoirien de la création poétique chez les jeunes, des poèmes de nos collaborateurs.
Nous attendons toujours vos envois et nous serons toujours fiers de présenter vos réalisations.

*

Femme d’Afrique

Femme authentique, beauté singulière,
Femme unique, énigmatique,
Vêtue de dignité, de fierté, de fertilité,
Tes tresses et ton corps de déesse ornés de perles
Inspirent l’amour éternel.

Ta peau, objet inlassable de caresses nocturnes,
Enduite d’huile de karité luisait dans la nuit noire.
Sur la voie des marigots lointains, tes seins fermes
Dansent à la cadence de tes pas gracieux,
Embellissant plus que jamais ton torse nu.

La nuit, tu es de plus en plus divine,
Ta taille élancée enroulée d’un châle
Et ta tiédeur incitent les désirs insatiables.
De ta voix mélodieuse, berceuse d’âmes peinées,
Tu chantes l’hymne à la gloire de nos peuples.

Allégorie d’amour,
Refuge des cœurs affligés,
Repère d’une humanité déboussolée,
Tu panses toute blessure profonde.
Tes entrailles, source de vie,
Comblaient l’absence de nos aïeux.

Ta beauté, muse de notre continent
Fait l’honneur des époux comblés.
Femme des foyers fumant les mets originels,
Femme des nuits blanches au chevet des enfants
Je te remercie de m’avoir donné la vie
Je t’en célèbrerai pour l’éternité.

Ismaël Ouedraogo, Côte d ’Ivoire

*

Toi ma ville

Dans ton élan, que je trouve stérile
Dans la foule, je me faufile
Dans ton climat, je me sens faible et fébrile
Toi ma ville
Je ne me reconnais plus en toi
Entre mes paupières une larme qui brille
Sur mes joues, une larme se dessine
Et sans une plainte, mon cœur se brise
Et dans son écho
Une seule question :
Toi ma ville
Je ne me reconnais plus en toi ?
Sur le parquet mon pas feutré
Dans mon regard, un rai timide
Dans tes ruelles ma vie cloitrée
Sur mes traits, on y lit l’exil
Sur les lèvres, un sourire déchu
Dans mon âme beaucoup de rêves
Enterrés dans les archives de l’oubli
Toi ma ville :
Je ne me reconnais plus en toi
A l’Hussein Dey, un tas de souvenirs
Et sur les vieux murs lézardés
Ma liberté, que j’ai égarée
Ton soleil de son feu me brûle
Et sous ton ciel bleu d’azur
Je me sens une orpheline
Toi, ma ville adoptive
Ma pensée est par ton déni est en dérive
Toi ma ville :
Qu’as-tu fait de ma vie ?
Dans ma voix entrecoupée
Un sanglot vite étouffé
Silencieuse, j’erre sans but
Je pleure, ma liberté confisquée
Dans ma ville
Je l’ai enterré
Avec mes rêves morts avant d’être nés
Mon pas recule, n’avance plus
Toi ma ville
Tu me dénis
Une seule question :
Qu’as-tu fait de ma vie ?

Maissa Boutiche Ain Bénian, Algérie

*

Dans ton nid d’amour

Dans ton nid d’amour je serai poussin, tu me feras oublier que j’étais orphelin. Tes bras comme des ailes m’envelopperont, ils seront mon refuge contre les malfinis. Un abri contre les typhons de la vie. Sur ta douceur je me reposerai, pour tronçonner mes souffrances. Tu es celle qui stoppera mon errance. Avec moi tu partageras ta contrée. Tu seras le couplet de ma chanson. Tu es la genèse de mon printemps. Mon coeur fleurit et produit des fruits, qu’on dégustera ensemble chaque nuit. Ton sourire est un étang, ou je plonge quand je suis triste. Pour fortifier mon âme  meurtrie, sous le poids des soucis. Près de toi j’existe. Tu es l’ange d mon bonheur, la gardienne de ma joie. Dirige bien mes pas. Protège-moi des malfaiteurs. Défends moi dans les combats. Conduis-moi vers la victoire. Ma plume parlera de ta gloire. Je t’aime la vie, reste avec moi.

Wolf Gorbatchèv Oscar

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