
Thierry Bresson
Thierry Bresson
France
FULGURANCES
Syncopes de la passion
J’ai commencé à jeter des lettres sur le papier
L’art est une urgence , une fulgurance, une porte ouverte vers ce qui reste de beau dans l’humain. L’art est en connivence avec le monde spirituel parce qu’il interpelle notre coeur et non notre raison.
Il existe des douleurs que l’on vit et que l’on ne peut pas partager, parce qu’elles demeurent dans les champs fleuris de l’intimité et de notre tristesse.
Dans mes humeurs vague-à-l’âme, je converse avec les lignes blanches des écrins de fusain.
P’tits morceaux intimes de soliloques reliés, a toi , à eux , aux murs lignes métamorphosés par le „je” des anamorphoses en oiseaux sucriers s’échappant du papier parchemin.
Ma main me guide dans mes introspections.
Plume confidence en pleine déliquescence.
Plume salvatrice de l’être et du néant.
Mes paroles sans bouche crient dans les champs des murmures…
J’entends des voix onirique intrpréter le cri du vent.
Murmures silencieux , psaumes déclamés , paroles Evangeline, paroles tancées à l’invisible.
Il me répond à sa façon dans l’obscur irrationnel de ma main.
Il existe un remède que l’on appelle Amour. Il efface le réel lui donne une dimension divine.
„Cherche dans les champs du coeur et de la déraison…”
Les lettre jaillissent dans l’ancre imaginaire…. Accrochées à la raison… Accrochée à la feuille dans la tempête de la passion.
Aujourd’hui, dans la chambre noire, il reste encore ces émotions surgis de nulle part, surgis de cette beauté dessinée sur une feuille de papier, des émotions volées au hors cadre d’un appareil photo et diffusée dans la mémoire tonale d’un morceau.
Je parle aux nuées, à ces écrins de vents volés à l’infini d’un geste éphémère sur la toile de son corps.
Il me semble alors que les murs prennent alors des couleurs bleu-azur.
Elle ne me répond pas, sa présence s’impose.
Aura silencieuse, m’envahissant , m’enveloppant.
Pour l’ange
Par : La caresse de l’ange
Thierry Bresson, tous droits réservés