Edmond Michon– Vue paradisiaque
Au loin, une mer calme et bleue, dont les douces vagues,
Sur la surface d’huile, sont des rides inattendues,
Des hallucinations, pour des esprits qui divaguent Dans la brise marine, de ces valeurs disparues…
Village, village endormi, ton clocher dominant
Utilise l’empathie, comme le pardon éternel.
Cette vie quotidienne et ces découvertes si belles
Transforment fatalement l’oubli, lentement, en vent.
Et ces arbres anciens, et leurs plaintes désespérées,
Leurs branches numérotées, et leur écorce torturée,
Leurs nœuds comme des yeux, tous leurs membres sont rachitiques.
Au loin, très loin, une mer bleue, un temps fanatique.
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