Je te salue Patrie
(je suis encore et toujours Charlie)
En ce début de siècle, je me sens citoyen
Enfin, l’homme nouveau participe au Destin
S’associant l’un à l’autre les habitants du monde
Redécouvrent, ainsi, comment former la Ronde
Il faut être vigilant. L’instant va être crucial
Le choix se pose ainsi : Le bois ou le métal
Ou, d’une autre manière, Entre homme ou animal
La société sera civile ou féodale
Il nous faut préférer famille à dynastie
Nous sommes tous des frères d’une seule et même patrie
Qui les englobent toutes d’un halo lumineux
J’ai nommé notre terre, notre planète bleue
Nous en sommes les cellules et nous formons son corps
Ensemble on est meilleur et on ne s’améliore
Qu’en accord avec l’Autre, celui qui, différent
Nous apporte sa richesse en nous requestionnant
Certains croient détenir la vérité suprême
En déployant bien haut étendards et emblèmes
Diviser pour régner, voilà quelle est leur loi
Dehors les étrangers. Que chacun vive chez soi !
Chimère que tout cela. Ils se trompent de cible
Fustigeant du regard cet étranger paisible
Qui ne veut qu’exister. Vivre à nos côtés
Enrichir notre vie de son précieux passé
Leur crainte vient d’ailleurs. D’une source cachée
Qu’une recherche intérieure devrait leur révéler
Ils refusent seulement de se remettre en doute
Et, d’ainsi, reconnaître qu’ils se trompent de route
Pourtant, derrière leurs ombres, brille encore la lumière
Qui existe en chacun de diverses manières
Leur haine prend racine dans leur ego géant
Qui résiste, encore, à l’Amour Dissolvant
Il s’accroche où il peut, même s’il sent la fin
L’égoïsme est mort. Revient Samaritain
Tu as montré la voie qu’ils refusent de voir
Il faudra leur montrer que c’est l’unique espoir
L’Entraide Charitable entre diverses cultures
Servira de ferments à la Nation-future
Patriote du monde, oubliez vos querelles
Et, ainsi, retrouvons l’Amour Fraternel
Bertrand Jean-Marie, tous droits réservés