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Nathalie Sarraute, Enfance / parcours : récit et connaissance de soi.

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Présentation

Nathalie Sarraute, née en Russie, le 18 juillet 1900, morte à Paris le 19 octobre 1999, est une femme de lettres française d’origine russe. Elle est l’une des figures du Nouveau Roman à partir de la publication de L’Ère du soupçon en 1956.

Elle voit le jour à Ivanovo-Voznessensk, près de Moscou, dans une famille de la bourgeoisie juive assimilée, aisée et cultivée. Ses parents divorcent alors qu’elle est âgée de deux ans. Sa mère l’emmène vivre avec elle à Genève, puis à Paris. Natalia va à l’école maternelle de la rue des Feuillantines, mais chaque année, elle passe deux mois avec son père, soit en Russie, soit en Suisse. Ensuite Natalia ira de nouveau vivre en Russie, à Saint-Pétersbourg, avec sa mère et le nouveau mari de celle-ci. Le père de Natalia, qui connaît des difficultés en Russie du fait de ses opinions politiques, sera quant à lui contraint d’émigrer à Paris. Il va créer une usine de matières colorantes. La jeune Natacha grandit aussi près de son père à Paris et avec Véra, la seconde femme de son père, et bientôt sa demi-sœur Hélène, dite Lili. Cette période sera difficilement vécue par Nathalie Sarraute.

Elle étudie parallèlement l’anglais et l’histoire à Oxford, ensuite la sociologie à Berlin, puis fait des études de droit à Paris. Elle devient ensuite avocate, et s’inscrit au barreau de Paris. En 1925, elle épouse Raymond Sarraute, avocat comme elle. De cette union naissent trois enfants : Claude, Anne et Dominique.

En 1940, Nathalie Sarraute est radiée du barreau à la suite des lois anti-juives et décide de se consacrer à la littérature. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle héberge un temps Samuel Beckett, dramaturge du théâtre de „l’absurde” recherché par la Gestapo pour ses activités de résistance. Elle réussira à rester en Île-de-France à l’usage de faux papiers et sera contrainte de divorcer pour protéger Raymond d’une radiation du barreau.

Nathalie Sarraute est la mère de Claude Sarraute (journaliste, romancière et comédienne), d’Anne Sarraute (assistante de réalisation, chef monteuse et secrétaire de rédaction de La Quinzaine littéraire) et de Dominique Sarraute (photographe).

Elle fut la belle-mère du journaliste américain Stanley Karnow, de Christophe Tzara (fils de l’écrivain Tristan Tzara) et de l’académicien Jean-François Revel.

Nathalie est la grand-mère du haut fonctionnaire Nicolas Revel.

Œuvre

Nathalie Sarraute découvre la littérature du xxe siècle, spécialement avec Marcel Proust, James Joyce et Virginia Woolf, qui bouleversent sa conception du roman. En 1932, elle écrit les premiers textes du recueil Tropismes dans lequel elle analyse les réactions physiques spontanées imperceptibles, très ténues, en réponse à une stimulation : « mouvements indéfinissables qui glissent très rapidement aux limites de la conscience ; ils sont à l’origine de nos gestes, de nos paroles, des sentiments que nous manifestons, que nous croyons éprouver et qu’il est possible de définir ». Tropismes sera salué par Jean-Paul Sartre et Max Jacob.

Jean-Paul Sartre écrit la préface de Portrait d’un inconnu, mais il lui faudra attendre la publication de Martereau pour commencer à connaître le succès.

En 1964, elle reçoit le Prix international de littérature pour son roman Les Fruits d’Or.

Parallèlement à son œuvre romanesque, elle commence à écrire pour le théâtre, à l’invitation d’une radio nazie.

Nathalie Sarraute meurt à Paris le 19 octobre 1999 alors qu’elle dit travailler à une septième pièce.

Elle publie l’Ère du soupçon en 1956, essai sur la littérature qui récuse les conventions traditionnelles du roman. Nathalie y décrit notamment la nature novatrice des œuvres de Woolf, de Kafka, de Proust, de Joyce et de Dostoïevski. Elle devient alors une figure de proue du courant du nouveau roman.

Nathalie Sarraute veut révéler « le non-dit, le non-avoué », tout l’univers de la “sous-conversation”. Les mots, le temps de leur énonciation, figent ce qu’ils nomment, et installent une conversation dans une routine inauthentique. Nathalie Sarraute veut défaire ces constructions mensongères et illusoires. Elle veut mettre en jeu les « innombrables petits crimes » que provoquent sur nous les paroles d’autrui. Il ne s’agit pas vraiment de mensonges, mais ils sont imposés par le langage lui même.

Enfance

Enfance est une autobiographie écrite par Nathalie Sarraute.

Dans le recueil Enfance, elle fait revivre le monde disparu des émigrés russes à Paris au début du xxe siècle. C’est un recueil de scènes isolées, et l’autrice s’efforce de retrouver ce qui constitue sa personnalité, s’attachant en particulier à reconstituer ses premières rencontres avec les mots, le plaisir de la lecture et l’activité introspective de l’écriture. Ce texte se présente sous la forme d’un dialogue entre l’écrivain et son double, qui soumet l’entreprise autobiographique à un contrôle à la fois constant et rigoureux.

Nathalie Sarraute y raconte, sous la forme d’un dialogue avec elle-même, sa conscience, ses souvenirs d’enfance rassemblant ses 11 premières années. Cette période est déchirée entre ses parents, divorcés, et entre la Russie et la France. Sarraute essaye d’être aussi sincère que possible, et cette œuvre s’avère une sorte d’introspection où elle s’interroge sur la véritable nature de sa mère, froide et distante, et qui finit par l’abandonner à son père vers l’âge de neuf ans. Toutefois, vers la fin du livre, elle explique comment elle parvient à renouer tardivement le lien avec sa mère.

Le livre est écrit sous forme de dialogue entre deux parties d’elle-même, c’est ce qui rend le livre original. Les voix possèdent deux différentes positions à l’égard du travail sur ses mémoires. L’une assume la conduite du récit et l’autre est la conscience critique. La seconde freine parfois la première et la met en garde contre les risques de forcer l’interprétation ou inversement la pousse à l’approfondir.

Ce système des deux voix dédouble le livre dans un récit d’enfance et un témoignage sur la méthode d’investigation du passé élaborée par l’auteur pour déjouer les pièges traditionnels de l’entreprise autobiographique.

Nathalie Sarraute définit ainsi sa démarche, dans les derniers mots du livre : « m’efforcer de faire surgir quelques moments, quelques mouvements qui me semblent être intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs blanchâtres, molles, ouatées qui se défont, qui disparaissent avec l’enfance… » .

L’autrice veut explorer des sensations éprouvées pendant son enfance, restées informulées et qui lui paraissent utiles pour comprendre ce qu’elle a vécu profondément dans les premières années de sa vie.

Son œuvre est faite de l’analyse des mouvements intérieurs qu’elle appelle des « tropismes ». Dans Enfance, les mouvements intérieurs sont souvent la répercussion de paroles maladroites ou brutales qui révèlent la réalité de ses rapports avec ses proches, notamment avec sa mère.

Son travail consiste à trouver les mots et les images susceptibles de restituer le vécu intérieur, de formuler ce qui était resté informulé.

« – Il n’est pas possible que tu l’aies perçu ainsi sur le moment …

– Evidemment. Cela ne pouvait pas m’apparaître tel que je le vois à présent, quand je m’oblige à cet effort … dont je n’étais pas capable… quand j’essaie de m’enfoncer, d’atteindre, d’accrocher, de dégager ce qui est resté là, enfoui. » (p.86)

Les mots représentent le point de vue de l’auteur et pas la perception exacte de l’enfant.

« – Des images, des mots qui évidemment ne pouvaient pas se former à cet âge-là dans ta tête …

– Bien sûr que non. Pas plus d’ailleurs qu’ils n’auraient pu se former dans la tête d’un adulte … C’était ressenti, comme toujours, hors des mots, globalement … Mais ces mots et ces images sont ce qui permet de saisir tant bien que mal, de retenir ces sensations » (p.17)

«  Tu n’as pas besoin de me répéter que je n’étais pas capable d’évoquer ces images … ce qui est certain, c’est qu’elles rendent exactement la sensation que me donnait mon pitoyable état » (p.98)

L’écriture doit développer le flux d’impressions qui a traversé la tête de l’enfant, échappant à sa conscience claire, ce qui prend parfois la forme d’une  « sous-conversation », rédigée dans un style qui se veut hésitant, tâtonnant, rempli de points de suspension et de répétitions. Par exemple : pages 57-58, lorsque Natacha demande à son père de lui dire « Je t’aime » et que la narratrice commente dans une sous-conversation, purement fictive et informulée, le sens caché des réactions de l’un et de l’autre.

Nathalie Sarraute veut eviter les pieges de l’autobiographie :

– Alors, tu vas vraiment faire ça ? « Evoquer tes souvenirs d’enfance » … Comme ces mots te gênent, tu ne les aime pas. Mais reconnais que ce sont les mots qui conviennent. Tu veux « évoquer tes souvenirs »… il n’y a pas à tortiller, c’est bien ça.

– Oui, je n’y peux rien, ça me tente, je ne sais pas pourquoi …

Dans une interview à la revue « Lire »  : « Quand on veut parler de soi-même, de ses sentiments, de sa vie, c’est tellement simplifié qu’à peine cela dit, cela paraît faux (…) on finit donc par construire quelque chose qui est faux pour donner une image de soi. J’ai essayé de l’éviter ».

Nathalie refuse le cliché :

« – ce que je crains, cette fois, c’est que ça ne tremble pas … pas assez … que ce soit fixé une fois pour toutes, du tout cuit, donné d’avance…

– Rassure-toi pour ce qui est d’être donné … c’est encore tout vacillant, aucun mot écrit, aucune parole ne l’ont encore touché … » (p.9)

Elle se méfie aussi des souvenirs déjà construits par une tradition familiale, des « beaux souvenirs » homologués par une longue tradition littéraire :

« Ce vers quoi nous allons, ce qui m’attend là-bas, possède toutes les qualités qui font les « beaux souvenirs d’enfance » … de ceux que leurs possesseurs exhibent d’ordinaire avec une certaine nuance de fierté. Et comment ne pas s’enorgueillir d’avoir eu des parents qui ont pris soin de fabriquer pour vous, de vous préparer de ces souvenirs en tous points conformes aux modèles les plus appréciés, les mieux cotés ? J’avoue que j’hésite un peu … »

Nathalie se méfie de la tentation de compenser les défauts de la mémoire en restituant artificiellement une continuité de leurs souvenirs. Par exemple : la « voix narratrice » reproche à la « voix critique » de la pousser par ses questions à imaginer de tels « replâtrages » :

« en tous cas rien ne m’en est resté et ce n’est tout de même pas toi qui vas me pousser à chercher à combler ce trou par un replâtrage ».

C’est le  refus des „raccords” et des „replâtrages”.

Un autre refus est celui de l’embellissement du souvenir par la recherche de l’effet littéraire :

« – Mais comment, par où la saisir pour la faire tant soit peu revenir, cette nouvelle vie, ma vraie vie …

– Fais attention, tu vas te laisser aller à l’emphase… » (p.166)

« – Ne te fâche pas mais ne crois-tu pas que là, avec ces roucoulements, ces pépiements, ces tintements de clochettes, tu n’as pas pu t’empêcher de placer un petit morceau de préfabriqué… c’est si tentant … tu as fait un joli petit raccord, tout à fait en accord…

– Oui, je me suis peut-être un peu laissée aller… »

Nathalie Sarraute et la déformation intentionnelle :

« – Sois juste, il lui est arrivé, pendant cette maladie de venir s’asseoir près de ton lit avec un livre.

– C’est vrai … »

Personnages

* Nathalie Sarraute enfant (surnommée Tachok, Tachotchek et Pigalitza) : Natalya Tcherniak

* son père, Ilya Tcherniak

* sa mère, Mme Pauline Boretzki, avant son divorce Pauline Chatounovski

* Kolia Boretzki, son beau-père

* Véra, sa belle-mère

* Alexandra Karlovna (Babouchka), mère de Véra

* M. et Mme Florimond

* Le professeur Lesage, médecin

* Korolenko, ami d’enfance de sa mère

* Hélène, sa demi-sœur, fille de Véra, surnommée Lili

* Adèle, qui s’occupe d’Hélène

* Pierre, M. Laran

* M. et Mlle Péréverzev, bouchers

* Mme Bernard, institutrice rue d’Alésia

* Mlle de T., institutrice rue d’Alésia

* Lucienne Panhard, une camarade de classe

* Michka, l’ours en peluche de Nathalie

* Korolenko, le psychologue

* Gacha, servante

* Nathalie, une amie

* Jean Claude, son oncle

* Aniouta, sa tante

* Claire, Hanse, une camarade de classe

 

Parcours : récit et connaissance de soi

L’évolution des mentalités qui aboutit à la naissance de l’autobiographie vient de Montaigne, qui, dès le xvi e  siècle, annonce à propos des Essais : « je suis moi-même la matière de mon livre » et continue avec le siècle des Lumières et le mouvement romantique qui font de l’individu une thématique littéraire privilégiée.

L’autobiographie c’est « écrire soi-même sa vie ».

Étymologie : autos (soi-même), bios  (vie), graphía (écriture).

D’après Philippe Lejeune,  ce genre littéraire c’est le « récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité ». Il y a un écart entre le « je » du passé et le « je » du présent et l’auteur annonce clairement qu’il fait le récit de sa vie et entreprend de mettre son cœur à nu.

Au sens large l’autobiographie se caractérise par l’identité de l’auteur, du narrateur et du personnage.

Selon Philippe Lejeune, on trouve derrière l’autobiographie un « pacte » conclu entre le lecteur et l’auteur : l’autobiographe prend un engagement de sincérité et, en retour, attend du lecteur qu’il le croie sur parole. C’est le « pacte autobiographique ». L’auteur doit raconter la vérité, se montrant tel qu’il est, quitte à se ridiculiser ou à exposer publiquement ses défauts. Seul le problème de la mémoire peut aller à l’encontre de ce pacte.

Le projet autobiographique se caractérise donc par la présence de trois « je ». Celui de l’auteur, du narrateur, et du personnage principal. Dans le cas de l’autobiographie, les trois « je » se confondent, tout en étant séparés par le temps. L’alliance de ces trois « je » fait partie du pacte autobiographique.

Pour le reste, le projet autobiographique de chaque écrivain lui est particulier. Il est souvent défini en préface : celle des Confessions de Jean-Jacques Rousseau est considérée comme fondatrice.

L’autobiographie conjugue deux mouvements complémentaires. L’introspection, d’une part, qui consiste en une observation méthodique de l’auteur sur sa vie intérieure et la rétrospection, d’autre part, où l’auteur porte un regard en arrière sur les faits passés.

C’est aujourd’hui un genre diversifié et en pleine expansion, à travers les genres parallèles que sont l’autofiction et le journal intime.

L’autofiction traduit la mise en fiction d’une vie personnelle (La Promesse de l’aube de Romain Gary). Une autofiction est un récit où il y a une alternance entre vie réelle de l’auteur et fiction. Cette part de fiction est en général indispensable pour comprendre l’œuvre, elle est indissociable de celle-ci. Par exemple dans W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec, la fiction sert à décrire des choses que l’auteur n’est pas arrivé à exprimer autrement. Ainsi, à travers la cité olympique qu’il dépeint, l’on peut reconnaître assez facilement les camps de la mort.

L’analyse littéraire moderne s’accorde à définir avec lui l’autobiographie comme « un récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité. »

Quelques genres littéraires sont proches de l’autobiographie :

– les mémoires, quand l’auteur se fait témoin et juge des événements historiques de son temps (Chateaubriand dans les Mémoires d’Outre-tombe)

– le journal intime, écrit au jour le jour, de façon parfois fragmentaire, et qui n’a pas forcément vocation à être publié

– l’autoportrait, qui n’offre pas de récit continu et chronologique de la vie de l’auteur, mais présente différentes facettes de sa personnalité

– le roman autobiographique, quand l’auteur prétend être bien distinct du narrateur de l’histoire, mais glisse vers le récit de sa propre vie à travers la vie de son personnage (À la Recherche du temps perdu de Proust)

– l’autobiographie fictive, dans laquelle l’auteur raconte la vie d’un personnage réel ou fictif à la première personne du singulier (Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien).

Furetière, dès le xviie siècle définissait les Mémoires comme « des Livres d’historiens, écrits par ceux qui ont eu part aux affaires ou qui en ont été témoins oculaires, ou qui contiennent leur vie ou leurs principales actions » (Dictionnaire universel, 1684).

Exemple d’autobiographies célèbres :

* Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe : le parcours individuel de l’auteur se veut un exemple du parcours collectif et le miroir d’une époque.

* Rousseau, les Confessions : l’auteur sonde son cœur et son âme et se livre à de nombreuses analyses de sa personnalité.

* William Wordsworth, Le Prélude : autobiographie rédigée en vers.

* les Mémoires du cardinal de Retz ou ceux de Saint-Simon, qui mettent l’accent sur le contexte historique de la vie de l’auteur, en donnant souvent en exemple .

* Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux : « récit rétrospectif » — essentiellement en prose et à la première personne mais sans exclure l’usage du vers et de la 3e personne.

* Benjamin Constant, Adolphe :  la frontière est floue avec le genre du roman.

* Annie Ernaux, Passion simple : l’autofiction moderne, et ses précurseurs de l’autofiction (Colette, Louis-Ferdinand Céline, Jean Genet…) qui se réclament de la fiction par des intitulés comme récit, roman ou simplement par l’absence du mot « autobiographie », qui rejettent le pacte autobiographique.

* Philippe Noiret, Mémoire cavalière : souvenirs réécrits

* Michel Leiris, L’Âge d’homme ; Sartre, Les Mots : œuvres renouvelées par l’apport de la psychanalyse.

* Colette, Sido ; Jean Giono, Jean le Bleu : les recherches formelles

* Nathalie Sarraute, Enfance ; Georges Perec, W ou le Souvenir d’enfance ; André Malraux, Antimémoires ; Colette, dans son œuvre :  le questionnement du genre.

* Mémoires de guerre, du général Charles de Gaulle

* Le journal intime, comme le Journal de Jules Renard ou celui des frères Goncourt ou même le Journal d’Anne Frank

* L’essai : réflexion sur la condition humaine à partir d’une expérience personnelle « Je suis moi-même la matière de mon livre » (Essais de Montaigne).

 

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