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Cité préhistorique dans le Triangle du Dragon

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Piramide Yonaguni Japon

Piramide Yonaguni Japon

La mer du Diable ou le Triangle du Dragon se trouve à l’antipode du Triangle des Bermudes, dans le Pacifique Ouest. Les Japonais ont surnommé la zone « Ma no Umi », la Mer du Diable, pour les nombreuses et tragiques disparitions ainsi que les événements climatiques inexpliqués qui ont eu lieu là-bas. Les disparitions de navires voire même d’avions, tous sans laisser la moindre épave identifiable indiquant l’origine de l’accident, contribuent à la funeste réputation de la zone.
Charles Berlitz écrit dans son livre que les Japonais ont perdu 5 navires militaires entre 1952 et 1954 dans cette zone. De nombreux autres témoignages font état de phénomènes paranormaux dans la région et de plusieurs disparitions de bateaux de pêche.
Certaines théories laissent penser qu’un vaste champ électromagnétique s’étendrait entre les deux zones diamétralement opposées (le Triangle des Bermudes et celui du Dragon) et que, grâce aux mouvements de fusions dans le noyau de la Terre, l’énergie se propagerait. Quant au relief sous-marin extrêmement variable, alternant entre zones relativement peu profondes et grandes fosses océaniques, il constitue une des caractéristiques spécifiques de la région. On relève aussi une activité volcanique importante dans le Triangle du Dragon.

La structure sous-marine de Yonaguni est une formation gréseuse sous-marine située dans les eaux claires de la pointe d’Arakawa, à l’extrémité sud de l’île Yonaguni dans l’archipel japonais Ryūkyū. Cette île sous-marine fait l’objet de débats scientifiques car elle pourrait être le vestige d’une cité préhistorique.
La structure est constituée d’immenses plate-formes interrompues par des failles formant de grandes marches angulaires séparées par des parois à l’apparence lisse (les failles sont géologiquement récentes). La structure mesure plus ou moins 75 mètres de long et 25 mètres de haut. En raison de son apparence lisse, peu érodée et peu colonisée par la vie marine, certains auteurs estiment qu’elle pourrait être artificielle et très ancienne. Selon le point de vue qu’il pourrait s’agir d’un monument préhistorique, le site de Yonaguni de 28 km2 aurait été délibérément construit ou modifié au cours de la dernière glaciation, lorsque le niveau de la mer était beaucoup plus bas qu’aujourd’hui. Le bas niveau de l’océan est démontré par un pilier de roche dans une grotte submergée interprété comme un condensé stalactites, qui ne pouvaient se former qu’en dehors de l’eau, et en 2007, des datations au carbone 14 et au béryllium-10 ont montré que les coraux étaient immergés il y a 5 000 ans, tandis que le socle de grès était à l’air libre entre il y a un peu plus de 2 000 ans.
Le professeur Masaaki Kimura de l’université des Ryūkyū, affirme qu’au cours de cette période glaciaire, la mer du Japon était une mer fermée et la mer Jaune n’existait pas encore, permettant aux hommes et aux animaux de rejoindre les îles Ryūkyū à pied, et que le site date d’au moins 10 000 ans.
En 1985, Kihachiro Aratake, un organisateur de plongées touristiques, en repérage pour un tour opérateur en plongée sous-marine, entend parler d’un haut-fond poissonneux connu des pêcheurs locaux dont les légendes évoquent aussi un palais englouti. Kihachiro Aratake découvre alors les plateformes de grès, qu’il interprète comme une structure mégalithique dont la forme se rapproche des pyramides amérindiennes ou des ziggourats de Babylone.
Les premières études sérieuses sont entreprises en 1996 par le professeur de géologie Masaaki Kimura de l’université des Ryūkyū, qui crée l’UAET (Équipe d’Exploration d’Archéologie Sous-marine). Il déclare lors d’une interview en septembre 1999 que l’on peut selon lui clairement voir que ce sont des constructions faites par l’homme : il y a des rues, des escaliers à angles droits, des trous ronds dans certaines roches qui semblent prévus pour l’insertion de piliers de pierre.
Voici les différentes découvertes faites sur le site:
La route en boucle
La piscine triangulaire
La porte en arche
La tortue géante
Les trous de piliers
Le stade
Le mur de protection
La Nakagasku
Le Goshintai
Les deux dalles
Les outils en pierre
Les traces de possibles extractions
Les fossiles d’animaux terrestres dont certains disparus comme le cerf de Ryukyu
Les terrasses régulières du monument de Yonaguni sont comparable à d’autres exemples de l’architecture mégalithique, comme les terrasses de Sacsayhuamán.
Le professeur Masaaki Kimura a identifié des traces de dessins d’animaux et de personnes gravés sur les rochers, notamment un signe de cheval.
Une formation rocheuse qui rappelle un visage de Moaï.

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