
GDF11
On l’a appelée la cellule du rajeunissement, et on l’étudie à Harvard Stem Cell Institute et aux centres scientifiques du monde.
La protéine appelée GDF11 et est impliquée dans la formation du mésoderme et de la neurogenèse, au cours du développement embryonnaire.
Alors que dans le passé, tous les experts de la neurogenèse sont convenus que les neurones ne se régénèrent pas, en 1962 Joseph Altman a noté l’émergence de nouveaux neurones chez les souris adultes, confirmée en 1979 par Michael Kaplan, et vers la fin des années 80, en étudiant à apprendre les différents chants d’oiseaux, Fernando Nottebohm montre que le nombre de neurones a augmenté aux canaris pendant l’accouplement, quand ils ont appris de nouvelles chansons pour attirer les femelles.
Ainsi, la neurogenèse est devenue possible chez les adultes, et Elizabeth Gould a trouvé plus tard des preuves de nouveaux neurones dans le cerveau de singes adultes.
Fred Gage et Peter Eriksson ont montré que la même chose peut se produire dans le cerveau humain, ouvrant ainsi une nouvelle ère : la façon d’explorer le processus de rajeunissement et de régénération des neurones, dont la clé est juste la protéine GDF11, qui sera testée aussi sur les humains, à environ cinq ans.
Les premiers résultats de Harvard dans les expériences de parabiose – remplacer le système circulatoire d’un jeune souris avec celle des souris âgées et vice-versa – ont donné des résultats spectaculaires montrant aux vieux animaux l’accélérée régénération des tissus.
On se demande si les vampires connaissaient les arguments scientifiques quand ils tiraient leur immortalité et la jouvence du sang de leurs jeunes victimes, selon la légende…
La spectaculaire connexion entre le processus de rajeunissement et la régénération de l’intelligence est en fait normale, sinon, pourquoi rajeunir, sans devenir plus intelligents ?
Le futur approche des réponses qui, bien sûr, donneront lieu à d’autres questions, défis et perspectives.