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Malgré notre capacité de maîtriser les impulsions, on est attiré par les grands narcissiques, qui sont des personnalités toxiques.
Dans le siècle des Lumières, les hommes luttaient pour un monde meilleur, de grands projets et objectifs humains. Avec le lancement de l’Internet, notre société a essayé de renouveler les grands idéaux, malheureusement sans succès.
Après la chute des idéaux révolutionnaires du 21e siècle de changer le monde par  augmenter la dignité, l’amitié et la fraternité en utilisant les réseaux sociaux, l’obsessionnelle image de soi applique la théorie de Darwin pour survivre. Dans la valorisation de soi, il faut être le meilleur, se battre contre les autres, fabriquer des personnalités dominantes, dans un moi narcissique, où l’on existe juste au regard des autres. C’est l’industrialisation de l’ego en réverbération médiatique, et l’on justifie par son intelligence, voire la perversité des intelligences. C’est briller aux dépens des autres, blesser l’autre en manière délibérée, le dominer, en commençant par le séduire, mais ensuite la stratégie disqualifie l’autre et le réduit à néant (Dr Laurent Schmitt).
On les nomme hypernarcissiques, et les relations avec eux sont toxiques, car ils lancent autour une série d’affects, comme l’admiration, l’humiliation, l’injustice, et devant eux on arrive à se poser la question si j’existe ou non pour lui, question qui peut mener même au suicide des personnes fragiles.
Les narcissiques semblent avoir une estime de soi sans limites, l’orgueil, la fierté, mais ils cachent un trouble de surcompenser une série de fissures, grâce à l’estime qu’ils suscitent dans un premier temps.
Les ego surdimensionnés causent des ravages dans les problèmes relationnels, car les hypernarcissiques disqualifient ou nient l’autrui, pour entamer son estime de soi.
Parfois ils se présentent eux-même comme briseurs de coeur ou bad boys, en sachant qu’il est difficile de résister au charme et à l’attraction de ceux qui nous font du mal, et la résistance est l’une des armes les plus utilisées contre la gentillesse qu’on minimalise, par confusion entre résistance et „virilité”.
Mais sur les armes des manipulateurs pervers narcissiques, sympathiques et séduisants, on va revenir…