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La Fleur rouge (Vsevolod Garchine) Livre audio

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Vsevolod Garchine

Vsevolod Garchine

 

 

Vsevolod Garchine

 

L’œuvre de Garchine n’est pas très imposante : elle consiste en une vingtaine de nouvelles, chacune d’entre elles tenant en un volume. Elles sont imprégnées d’un esprit de compassion et de pitié qui peut évoquer Dostoïevski. Dans Un très bref roman (Очень коротенький роман), il analyse l’infidélité de la femme du héros, infirme. Cette nouvelle fait apparaître la capacité de concentration de Garchine et son talent pour l’ironie lyrique. Ce qu’il n’y avait pas (То, чего не было) et Attalea Princeps sont des fables personnifiant des animaux et des plantes ; cette dernière nouvelle est imprégnée d’un esprit d’ironie tragique. Dans Officier et Serviteur, il apparaît comme un précurseur de Tchekhov ; il s’agit d’un récit remarquablement construit, qui évoque une atmosphère de mélancolie terne et d’ennui dénué de sens.

Sa nouvelle la plus connue et la plus caractéristique est La Fleur rouge (Krasnyï Tsvetok), la première d’une longue série d’œuvres en rapport avec des asiles d’aliénés dans la littérature russe (la suivante par ordre chronologique est celle de Tchekhov, Salle no 6). La sensibilité morbide et nerveuse de Garchine s’y exprime au plus haut degré. C’est l’histoire d’un fou obsédé par le désir de défier et de vaincre le mal dans le monde. Il découvre que tout le mal est contenu dans trois fleurs de pavot qui poussent au milieu du jardin de l’hôpital, et avec une astuce et une ingéniosité infinies il parvient à tromper la vigilance de ses gardiens et à cueillir les fleurs. Il meurt, nerveusement épuisé, mais heureux et certain d’avoir atteint son but. L’atmosphère oppressante de l’asile est rendue avec talent et efficacité. La fin survient comme un soulagement, comme la mort pour un martyr, mais elle recèle aussi l’angoisse d’une ironie amère.

Les nouvelles de Garchine ont été rassemblées sous la forme de trois livres, publiés à Saint-Pétersbourg respectivement en 1885, 1888 et 1891.

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