Poesis

Art Classique et Contemporain, Livres Audio, Science, Mystère, Android

Le profiteur, Edmond Michon

| 0 Comentarii


Edmond MichonEdmond Michon – chronique

Le profiteur, l’être cynique, le criminel contre l’humanité éprouve-t-il du plaisir, voire une certaine jouissance dans le regard de ses victimes ? Y trouve-t-il là une justification de ses propres actions ? Et que cela date du XXe siècle ou aujourd’hui, au XXIe siècle ? Ce serait croire que le mal est inné, tour comme le bien pourrait l’être et je crois que nous commettrions une erreur à croire en cela ! Dans notre monde, tout se construit, tout se détruit, que cela soit matériel, vivant ou immatériel ! Ainsi le sentiment, l’idée, la notion d’être humain. Ce dernier, dès son apparition dans notre monde a une intelligence. Et c’est le monde qui l’entoure, familial et donc social qui lui permet de la développer beaucoup, un peu ou pas du tout. Je ne parle pas des nourrissons handicapés qui, ceci dit, sont doués d’intelligence. De la même manière, les pires totalitarismes et je pense en particulier à un qui a transformé la notion d’Homme et d’Humanité en cendres, à l’aide d’une organisation parfaitement capitaliste dans son fonctionnement. Ce système est bien venu d’un homme, d’une idée, d’un vécu, d’un contexte historique au plan économique mais aussi au plan moral. Une fois les populations manipulées, remplies de notions et d’idées qui allaient le servir, il fut porté ou se porta de manière un peu brutale au pouvoir. Alors, il put œuvrer. Liquider tous les individus qui lui faisaient de l’ombre de manière à avoir toutes les rênes en mains. Il put mettre en œuvre sa haine criminelle contre toute une partie de la population de l’Europe. Et militairement, se croyant invincibles comme d’autres se le crurent aussi, jadis, il envahit une grande partie de l’Europe. La peur des millions donna ainsi son statut de tortionnaire et le conforta. L’amour de son peuple purifié le rendit aveugle comme sa folie avait commencé à le rendre. Ainsi, le mépris qu’il éprouvait à l’égard d’une multitude de gens, de groupes, de pays, de cultures, de traditions prit toute sa force dans le mépris réciproque qui lui était rendu. Cet être n’était plus un homme, dépourvu des aptitudes capables pour ressentir quelque sentiment. Il n’était pas non plus une crapule, car cette dernière éprouve, à l’égard des individus floués quelque sentiment de mépris, ou de victoire. Lui, ne ressentait rien. Ces victimes étaient des objets à jeter au feu dans le jardin. Machinalement. Mécaniquement. Il était fou et conscient de ses actes ! Aucune circonstance atténuante ne pouvait lui être accordée !
Aujourd’hui, des groupuscules, présentant les mêmes caractéristiques se reforment, font surface, agissent. Les militants humanistes appellent les citoyennes et les citoyens à faire preuve de vigilance, à s’interposer si nécessaire et à les combattre !

Publié par

A ne pas manquer :

Lasă un răspuns

Câmpurile obligatorii sunt marcate cu *.


Blue Captcha Image Refresh

*