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Les Sabots – Guy de Maupassant, Contes de la Bécasse – Résumé, Analyse, Citations

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Guy de Maupassant, Contes de la Bécasse

Les Sabots

Résumé

Le vieux curé fit des publications : « M. Césaire Omont voudrait bien trouver une jeune fille honnête comme servante ». De retour chez eux, les Malandain discutent de l’annonce. Le père dit « on devrait peut-être envoyer Adélaïde ! », leur fille âgée de vingt et un ans, peu dégourdie et très naïve.

Elle arriva chez son maître et tout de suite, il lui dit qu’il était hors de question qu’ils „mêlent leurs sabots” ; elle prépara le dîner, il l’obligea à manger avec lui idem pour le souper. Le soir, M. Césaire Omont, étant un homme de cinquante cinq ans très autoritaire la menaçant constamment de la renvoyer, lui ordonna de dormir dans son lit, car il n’aimait pas dormir tout seul. Elle tomba enceinte, ne sachant pas que c’était ainsi qu’on faisait des enfants. Ils se marièrent quelques mois plus tard.

Personnages

M. Malandain

Mme Malandain

Adélaïde Malandain

Césaire Omont

Le curé

Citations

«  Le vieux curé bredouillait les derniers mots de son sermon au-dessus des bonnets blancs des paysannes et des cheveux rudes ou pommadés des paysans. Les grands paniers des fermières venues de loin pour la messe étaient posés à terre à côté d’elles ; et la lourde chaleur d’un jour de juillet dégageait de tout le monde une odeur de bétail, un fumet de troupeau. Les voix des coqs entraient par la grande porte ouverte, et aussi les meuglements des vaches couchées dans un champ voisin. Parfois un souffle d’air chargé d’arômes des champs s’engouffrait sous le portail et, en soulevant sur son passage les longs rubans des coiffures, il allait faire vaciller sur l’autel les petites flammes jaunes au bout des cierges… « Comme le désire le bon Dieu. Ainsi soit-il ! » prononçait le prêtre. Puis il se tut, ouvrit un livre et se mit, comme chaque semaine, à recommander à ses ouailles les petites affaires intimes de la commune. C’était un vieux homme à cheveux blancs qui administrait la paroisse depuis bientôt quarante ans, et le prône lui servait pour communiquer familièrement avec tout son monde.

Il reprit : « Je recommande à vos prières Désiré Vallin, qu’est bien malade et aussi la Paumelle qui ne se remet pas vite de ses couches. »

Il ne savait plus ; il cherchait les bouts de papier posés dans un bréviaire. Il en retrouva deux enfin, et continua : « Il ne faut pas que les garçons et les filles viennent comme ça, le soir, dans le cimetière, ou bien je préviendrai le garde champêtre. — M. Césaire Omont voudrait bien trouver une jeune fille honnête comme servante ». Il réfléchit encore quelques secondes, puis ajouta : « C’est tout, mes frères, c’est la grâce que je vous souhaite au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. »

Et il descendit de la chaire pour terminer sa messe..  »

 

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