
disparitions d’avions
Le Boeing 777 MH370 de Malaysia Airlines s’est volatilisé avec 239 personnes à son bord samedi 8 mars, mais les portables de passagers continuent de sonner, et il y a des passeports volés…
Les satellites de Boeing auraient reçu des tentatives de connexion émanant de l’appareil de Malaysian Airlines pendant au moins cinq heures après sa disparition des radars le 8 mars.
„Il y aurait une porte de téléportation, une faille spatio-temporelle qui existe dans les cieux, à travers laquelle l’avion aurait volé accidentellement et aurait été téléporté ailleurs”, écrit le site Natural News.
Cela nous donne l’occasion de vous présenter une histoire des disparitions d’avions les plus étranges.
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L’Oiseau blanc est un avion biplan qui a disparu le 8 mai 1927 avec ses deux pilotes, les Français Charles Nungesser et François Coli, lors de la première tentative de traversée aérienne de l’océan Atlantique Nord sans escale entre Paris et New York.
La disparition de l’Oiseau blanc est considérée comme l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation. De nombreuses hypothèses ont circulé sur le sort de l’appareil et de ses deux aviateurs, mais la plus communément admise est qu’ils ont été pris dans un grain ou dans le brouillard et précipités dans l’océan. Toutefois, plusieurs enquêtes effectuées à partir des années 1980 laissent supposer que l’Oiseau blanc aurait atteint Terre-Neuve et se serait écrasé sur cette île ou vers Saint-Pierre-et-Miquelon, ou encore près de la côte du Maine, aux États-Unis.
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28 décembre 1856 : une montgolfière dirigée par le Cubain Matias Perez décolle du centre de La Havane sous les applaudissements de centaines de personnes. Quelques minutes plus tard, elle sort de leur champ de vision. C’est la première catastrophe aérienne connue, qui a laissé son nom à l’expression « voló como Matias Perez » (« il s’est envolé comme Matias Perez »).
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Amelia Earhart, née à Atchison dans le Kansas le 24 juillet 1897, la première femme à traverser l’océan Atlantique en avion, est disparue dans la région de l’archipel des îles Phœnix (actuelles Kiribati) le 2 juillet 1937, après avoir été vue pour la dernière fois à Lae en Nouvelle-Guinée alors qu’elle tentait, avec son navigateur Fred Noonan, de faire le tour du monde par l’est, en passant par l’équateur, sur un bimoteur Lockheed Electra 10-E3. Une piste avait été aménagée sur la minuscule île Howland, au milieu du Pacifique, pour permettre une étape indispensable entre Lae et Hawaï, mais l’avion n’y arriva jamais. Les garde-côtes des Etats-Unis y avaient envoyé un navire muni d’une radio, l’Itasca. À 19h12 GMT, l’Itasca reçut le message « Nous devrions être au-dessus de vous, mais nous ne vous voyons pas », à 19h30 GMT, « Nous vous entendons mais n’arrivons pas à relever un minimum », à 20h13 GMT, « KHAQQ à Itasca, nous sommes sur la droite 157 337, nous répéterons ce message sur 6210 kilocycles, attendez … », « Nous cherchons vers le nord et vers le sud ». L’Itasca ne vit ni n’entendit jamais l’avion.
De nombreux opérateurs radio rendirent compte, dans les heures qui suivirent la disparition, de la réception des messages radio postérieurs à la disparition qui pouvaient avoir été émis par Earhart et Noonan.
Plusieurs hypothèses ont été émises, supposant que sa mort ne serait pas due à un banal accident :
1. Le tour du monde était un prétexte pour un vol d’espionnage, dont le gouvernement américain l’aurait chargée, au-dessus des installations japonaises du Pacifique. Repéré, l’avion aurait été abattu par la DCA nippone ;
2. Amelia aurait été capturée par les Japonais, qui l’utilisèrent sous le pseudo de Tokyo Rose en tant qu’arme psychologique ;
3. Elle aurait survécu, après un atterrissage de fortune, sur une île du Pacifique en compagnie d’autochtones.
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5 décembre 1945 : cinq avions militaires décollent de la base de Fort Lauderdale, en Floride, pour une mission d’entraînement dirigée par Charles Taylor, et une heure et demie plus tard, les pilotes envoient un message d’alerte radio pour dire qu’ils sont désorientés. L’ensemble des 14 aviateurs meurent dans le triangle des Bermudes et, plus étrange encore, l’un des avions envoyés à leur recherche disparaît également.
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Le mystère du vol qui portent le numéro 191 : en 1967, l’avion expérimental X-15, vol 191, s’écrase ; le vol American Airlines 191 s’écrase en 1979, quelques minutes après le décollage de l’aéroport international O’Hare de Chicago, et tue l’ensemble des 258 passagers et 13 membres d’équipage de l’appareil ; en 2012, le capitaine du vol 911 de JetBlue Airways, victime d’une crise de panique, doit être maîtrisé par les passagers. The Wall Street Journal rapporte que certaines compagnies aériennes superstitieuses, dont Delta Air Lines et American Airlines, ont retiré le numéro de vol 191.
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En 1972 un avion uruguayen transportant 45 passagers et membres d’équipage – dont une équipe de rugby de Montevideo – s’écrase dans les Andes. 16 personnes survivent, seulement parce qu’elles ont recours au cannibalisme.