Maissa Boutiche – Le rêve
Je ferme les yeux, pour oublier
Je me laisse aller dans le rêve
Je n’ai rien que lui, pour m’accompagner
Silencieux et si discret
Libre à moi, de m’évader
Il est doux, qu’il apaise ma colère et mon cri
Dans ses bras, il les achève
Rien n’est plus beau, que le rêve !
C’est un monde où l’âme, sans menottes se dérobe
Je me laisse aller, sur sa chaloupe
La bleue m’accueille avec la fanfare de ses vagues
Et la brise taquinant, mon foulard et ma robe
A l’horizon, flotte un drapeau
Qui danse, sans vents,
De ses chaudes couleurs qui m’enveloppent
Je m’éloigne avec mon rêve, dans les yeux
Dans l’infini de l’océan, je m’enfonce
Et les vagues danseuses, folles m’escortent
Je ferme les yeux, pour oublier
Mes cicatrices et tous mes maux
Je les noie dans l’azur de ma bleue
Leur linceul, dans son ventre
Je n’ai que le rêve
Où je peux en toute liberté, embrasser
Enlacer à en mourir, sans me tracasser
Mes rêves si beaux dans mon cœur entrelacés
En mon regard rêveur, chantent mes odes
Que j’étreigne, les libérant du fer et des cordes
J’oublie toutes les peines, qui à chacun instant, me transperçaient
Et la joie, qui me croise et qui m’est confisquée
De mes rimes, que je change en note musical
J’ouvre le bal, où je peux enfin danser et danser…
Libre de mes gestes et de mes pensées
Mon cavalier, ce rêve fou amoureux
Ses mains à ma taille, m’éteignent avec douceur pour m’embrasser
Maissa Boutiche, Ain Bénian, Alger, Algérie, le 03/06/2015, Tous droits réservés
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