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Michel de MONTAIGNE

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Michel de MONTAIGNE

Michel de MONTAIGNE

Michel de MONTAIGNE

Montaigne,  Essais, « Des Cannibales », I, 31 ; « Des Coches », III, 6 [translation en français moderne autorisée] / parcours : notre monde vient d’en trouver un autre.

Michel de MONTAIGNE– Des Coches., Essais III, 6
Michel de MONTAIGNE– Des Cannibales, Essais I, 31
Michel de MONTAIGNE–Le Premier Essai- Essais I,1
Michel de MONTAIGNE – Sur la tristesse Essais I, 2 – audio
Michel de Montaigne – 33.De fuir les voluptés au prix de la vie
Michel de Montaigne – On ne transmet pas sa réputation à un autre
Michel de Montaigne – De la diversion
Michel de Montaigne – Sur l’inégalité entre les hommes
Michel de Montaigne – Sur les noms
Michel de Montaigne – D’un enfant monstrueux Essais II, 30
Michel de Montaigne – De la vertu Essais II, 29
Michel de MONTAIGNE – De la vanité Essais III, 9
Michel de Montaigne – De la colère
Michel de MONTAIGNE-Que le désir s’accroît par la malaisance (Essais II, 15)
Michel de MONTAIGNE – Sur la force de l’imagination Essais I, 21
Michel de MONTAIGNE – Sur la Ressemblance des Enfants avec Leurs Pères (Essais II, 37)
Michel de MONTAIGNE – De l’Amitié Essais I, 27, 28
Michel de MONTAIGNE– Défense de Sénèque et de Plutarque-Essais II-32
Michel de MONTAIGNE– Sur des vers de Virgile -Essais III, 5
Michel de MONTAIGNE– De la vanitéonline-litterature.com/montaigne-sur-la-peur
Michel de MONTAIGNE– De la peur
Michel de MONTAIGNE –Sur l’inconstance de nos actions (Essais II, 1)
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Michel Eyquem de Montaigne, seigneur de Montaigne, né le 28 février 1533 et mort le 13 septembre 1592 au château de Saint-Michel-de-Montaigne (Dordogne), est selon les traditions universitaires soit un philosophe, humaniste et moraliste de la Renaissance, soit un écrivain érudit, précurseur et fondateur des « sciences humaines et historiques » en langue française.

Les Essais (1572-1592) ont nourri la réflexion des plus grands auteurs en France et en Europe, de Shakespeare à Pascal et Descartes, de Nietzsche et Proust à Heidegger.

Le projet de se peindre soi-même pour instruire le lecteur, comme les Confessions de Saint Augustin : « Je n’ai d’autre objet que de me peindre moi-même. » ; « Ce ne sont pas mes actes que je décris, c’est moi, c’est mon essence. » Saint Augustin dans ses Confessions retraçait l’itinéraire d’une âme passée de la jeunesse aux erreurs de la dévotion. Jean-Jacques Rousseau cherchera à se justifier devant ses contemporains ; Stendhal cultive l’égotisme ; avant ces deux-là, Montaigne a une autre ambition que de « se faire connaître à ses amis et parents » : celle d’explorer le psychisme humain, de décrire la forme de la condition humaine.

Appréciée par les contemporains, la sagesse des Essais s’étend hors des barrières du dogmatisme, et peut en effet profiter à tous, car : « Chaque homme porte la forme entière, de l’humaine condition. »

Le bonheur du sage consiste à aimer la vie et à la goûter pleinement : « C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être. »

Montaigne, Essais, « Des Cannibales », I, 31 ; « Des Coches », III, 6 [translation en français moderne autorisée] / parcours : notre monde vient d’en trouver un autre.

Les Essais – Analyse

Les Essais (lire en ligne)

Les Essais sont l’œuvre majeure de Michel de Montaigne (1533-1592), à laquelle il consacre un labeur d’écriture et de réécriture à partir de 1572 continué pratiquement jusqu’à sa mort. Il traite de tous les sujets possibles, sans ordre apparent : médecine, amour et sexualité, livres, affaires domestiques, histoire ancienne, chevaux, maladien 1 entre autres, auxquels Montaigne mêle des réflexions sur sa propre vie et sur l’Homme, le tout formant « un pêle-mêle où se confondent comme à plaisir les choses importantes et futiles, les côtés vite surannés et l’éternel. »

Les Essais, véritable essai constamment renouvelé sur son âme, sa vie, ses sensations d’homme, sont cependant devenus un livre universel, « le seul livre au monde de son espèce (sans oublier „Pensées pour moi même de Marc Aurel” et Pensées du théologien Musulman Ibn Qayim Al Jaouziya) », un livre unique qui met sous les yeux du lecteur non pas simplement un homme en train de se décrire, mais une vie en train de se faire. Tout ce à quoi s’intéresse leur auteur se résume en effet en une seule question fondamentale : « qu’est-ce que l’homme ? » ou, plus exactement, « que sais-je, moi, Michel Eyquem de Montaigne ? »

Pour saisir ce qu’est l’Homme, Montaigne, autant observateur curieux que lecteur érudit, cultivant le doute sur les traditions philosophiques ou savantes dogmatiques, le décrit aussi bien dans ses misères que dans ce qu’il a de grand : les Essais dressent le portrait d’un être dans la moyenne, divers, ondoyant, et surtout plus riche que tous les modèles idéaux auxquels on s’efforce de l’identifier. Les Essais sont de ce point de vue à l’opposé de tout système philosophique ; si Montaigne cherche la réalité de la condition humaine, c’est à travers l’observation de ce qu’elle a de plus quotidien, de plus banal — chez lui comme chez les autres. À cela s’ajoute la malice de l’auteur à diminuer ce qu’il écrit : « Toute cette fricassée que je barbouille ici n’est qu’un registre des essais de ma vie. » Toutes les choses de la vie, même les plus humbles, sont dignes d’intérêt à ses yeux ; son plaisir est de mettre au jour une humanité nue et crue en scrutant son propre être intérieur, son « arrière-boutique » selon ses propres mots.

Un tel livre, prodrome littéraire de la science humaine en gestation et même des sciences exactes en devenir, ne pouvait évidemment laisser indifférent. Les jugements critiques littéraires ultérieures couvrent tout le spectre entre pinacles et gémonies ː réflexions d’un maître de sagesse et de tolérance pour les uns, accumulation de textes d’un compilateur érudit teinté d’un moraliste, qui prend appui sur des citations pour certains, ouvrage hérétique pour les autres, toujours imité et toujours inimitable, le sujet des Essais n’est peut-être jamais mieux défini que par ces mots de Stefan Zweig : « Celui qui pense librement pour lui-même honore toute liberté sur terre. »

Si les premières impressions à Bordeaux datent de 1581, des additions sont déjà décidées en 1582 et le livre III n’est édité qu’en 1588 avec la volonté affirmée de se décrire, de se peindre. L’édition posthume se prépare vers 1590.

Publié par online-litterature

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