
Courage (N’Guessan Rygof Philippe)
Ô petit orphelin, seul, sans nom, sans patrie
Tu erres, vagabond, par la pluie et le vent
Sous le ciel barbare et sur le flot mouvant
Où, depuis toujours, crie ton âme endolorie.
Dans ces ténèbres, dans ce noir éblouissant,
Muette âme, un jour, la fleur qui te fut ravie
Repoussera drue et parfumera ta vie ;
Alors, tu seras heureux et fier de ton sang.
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