tu avances toujours aux confins de la nuit
le feu sest éteint oů finit la patience
meme les pas sur des chemins imprévus
néveillent plus la magie des buts
braises braises
lamour sen souvient
rien ne nous distrait de lattente assise
sur les genoux enfants aux plénitudes chaudes
pourrais-je oublier le son de cette voix
qui contribue à répandre la lumičre
au-delà de toute présence
fraises fraises
à lappel des lèvres
comme la mer contenue
toute une vie enlacée
et sur les innombrables poitrines des vagues
lincessant froissement des ours effleurés
reves reves
au silence de braise
pourrais-je oublier lattente comblée
le temps ramassé sur lui-meme
le jour jaillissant de chaque parole dite
le long embrasement de la durée conquise
sèves sèves
ma soif sen souvient