Les autorités locales ont condamné en juin dernier les six auteurs d’un viol collectif perpétré sur une adolescente de 16 ans à une très faible peine d’intérêt général : ils ont été obligés de tondre la pelouse d’un commissariat avant d’être relâchés.
Cette peine apparaît en effet bien dérisoire comparée au calvaire qu’a subi la jeune Kényane, aujourd’hui paralysée et souffrant d’une fistule obstétricale. La scène s’était déroulée dans le village de Tingolo, dans l’ouest du pays, près de la frontière ougandaise, alors que l’adolescente rentrait des funérailles de son grand-père. Elle avait été jetée dans une fosse de six mètres de profondeur servant de latrines après avoir été abusée sexuellement par chacun des six hommes.
Traversé par l’équateur, le Kenya se situe dans l’est du continent africain et a pour pays voisins, au nord le Soudan du Sud et l’Éthiopie, à l’est la Somalie, au sud la Tanzanie et à l’ouest l’Ouganda.
Il est bordé, à l’est, par l’océan Indien sur 536 km et a une superficie de 580 367 km2. Son point culminant est le mont Kenya avec 5 199 m d’altitude tandis que son plus long cours d’eau est le fleuve Tana avec une longueur de 700 km. Sa capitale, et plus grand ville, est Nairobi.
La vallée du grand rift est souvent désignée comme le « berceau de l’humanité » en raison des nombreux fossiles d’hominidés qui y ont été trouvés. Les plus anciens, des Proconsuls datant du Miocène, ont été découverts sur l’île d’origine volcanique de Rusinga par Louis Leakey. D’autres découvertes indiquent que des hominidés comme Homo habilis et Homo erectus vécurent au Kenya il y a 2,5 millions d’années (Plaisancien).