Wolf Gorbatchèv Oscar
Ô doux remords
Ô doux remords, vois comme mon cœur se noie
Les vagues de maladies éperonnent mon trépas
Comme un boa qui étouffe sa proie
Ma paix s’éteint, renonçant au combat
Heures funestes où les pensées s’agitent
Quand le présent est là, sous l’emprise du doute
Quand le découragement met la foi en déroute
Quand le malheur devient parasite
Cache-moi sous tes ailes, ô mon ange
Les humeurs de la vie sont fourneaux
Et si malgré la volonté rien ne change
Que ton cœur soit mon tombeau
Ô sombres jours, vois comme ma vigueur flétrit
Dans le moulin de la nuit, mon cerveau délire
L’ennui presse mes côtes endolories
Comme un aimant la mort m’attire
Un grain de bonté est oxygène
Réanime le courage quand l’espoir s’écroule
Même au crépuscule des peines
Dommage qu’on ne peut éviter ce moule !
Cache-moi sous tes ailes, ô mon ange
Les humeurs de la vie sont fourneaux
Et si malgré la volonté rien ne change
Que ton cœur soit mon tombeau
Quand viendra le jour où nul ne dira
Suis malade, emmène-moi à l’hôpital
J’irai sur le sommet du pic Macaya
Pour défier le tonnerre avec des balles
Venant au plus profond de ma gorge
Là où les mots sont coincés depuis longtemps
En contemplant le murmure de l’horloge
Du temps mais en attendant
Cache-moi sous tes ailes, ô mon ange
Les humeurs de la vie sont fourneaux
Et si malgré la volonté rien ne change
Que ton cœur soit mon tombeau
Publié par online-litterature